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Guide pour les candidats intéressés par la Faculté des Sciences Humaines (FASCH)

  Guide pour les candidats intéressés par la Faculté des Sciences Humaines (FASCH) 1.Historicité FASCH a été fondée le 19 juin 1974, grâce à Salomon Pierre-Louis, membre de l'équipe Duvalier. La FASCH est l'une des plus grandes institutions en sciences humaines et sociales respectées de l'Université d'État d'Haïti (UEH) et des Caraïbes. Depuis sa création, il a formé des milliers d'étudiants dans des disciplines importantes et a offert des opportunités de carrière à l'étranger. 2.Vue d'ensemble de la Faculté La FASCH offre des programmes de licence dans quatre disciplines majeures : Sociologie, Communication Sociale, Psychologie, et Travail Social. Elle abrite également un programme de maîtrise en Population et Développement (MAPODE), qui fonctionne au sein du Centre en Population et Développement (CEPODE). Avec un effectif de 36 professeurs à temps plein, la faculté accueille chaque année plus de 300 étudiants par le biais de deux concours d...

Tu as tort TAFA, on ne peut pas être humain et croyant

Tu as tort TAFA, on ne peut pas être humain et croyant 

Voilà que TAFA revient avec une nouvelle polémique après avoir suscité un récent buzz d'une tout autre envergure. La controverse entourant l'affirmation de TAFA mi Soleil, "On ne peut pas être noir et être chrétien", nous plonge au cœur d'un débat crucial sur les intrications entre identité, religion et diversité culturelle. Cet article vise à remettre en question cette vision simpliste en explorant de manière critique les liens complexes entre l'humanité, la foi et la diversité des expériences humaines.

Comment peut-on dire qu’on ne peut pas être noir et chrétien ? C’est ce qu’a affirmé TAFA mi Soleil, une chanteuse haïtienne qui se dit engagée pour la défense de l’identité et de la culture afro-haïtiennes. Elle prétend qu’il y a une contradiction entre être noir et être chrétien, car le christianisme serait une religion imposée par les colonisateurs blancs, qui aurait servi à opprimer, à exploiter et à aliéner les peuples noirs. Elle soutient que le christianisme est incompatible avec la vision du monde, les valeurs et les traditions des Africains et de leurs descendants, et qu’il nie leur histoire, leur mémoire et leur résistance. Elle appelle donc les Noirs à renoncer au christianisme, qu’elle considère comme une forme de trahison et de soumission, et à se réapproprier leur héritage spirituel africain, notamment à travers le vaudou, qu’elle présente comme la religion authentique et originelle des Haïtiens. Je trouve cette phrase problématique à plusieurs égards. 

D’abord, elle repose sur une vision essentialiste de la race et de la religion, qui réduit l’identité des individus et des groupes à des caractéristiques biologiques ou culturelles fixes et immuables, sans tenir compte de la diversité, de la complexité et de l’évolution des réalités humaines. Ensuite, elle s’inscrit dans un contexte de tensions sociales et politiques liées aux questions raciales et religieuses, qui peuvent attiser les conflits, les discriminations et les violences entre les différentes communautés. Enfin, elle occulte les aspects positifs et constructifs du christianisme, qui a aussi été un vecteur de libération, d’émancipation et de solidarité pour les peuples noirs, notamment lors de la révolution haïtienne, qui a vu l’émergence de la première république noire indépendante au monde, fondée sur les principes de liberté, d’égalité et de fraternité. 

Face à cette phrase, je souhaite apporter un regard critique et nuancé sur la relation entre la religion et l’identité humaine. Je vais défendre la thèse selon laquelle l’essence de l’humanité dépasse les affiliations religieuses, et que la religion n’est pas un critère suffisant pour définir l’identité d’un individu ou d’un groupe. Je vais même oser une phrase encore plus polémique, qui risque de choquer certains, mais qui exprime ma conviction profonde : on ne peut pas être humain et croyant. Je vais m’appuyer sur des arguments sceptiques, qui remettent en question la validité et la pertinence de la croyance religieuse comme fondement de la société. Je vais aussi illustrer mes propos par des exemples concrets, tirés de l’histoire, de la culture et de la société haïtiennes. Mon objectif est de montrer que la croyance en soi ne peut pas servir de base solide pour une société, et qu’il faut plutôt promouvoir le dialogue, le respect et la tolérance entre les différentes expressions de la foi et de la raison. 

Ma thèse principale est que on ne peut pas être humain et croyant. Par cette affirmation, je veux dire que la croyance religieuse est une entrave à l’expression pleine et entière de l’humanité, qui est une réalité complexe et plurielle, qui ne se réduit pas à une seule dimension. Je vais expliquer pourquoi je pense que la religion n’est pas un critère suffisant pour définir l’identité d’un individu ou d’un groupe, et pourquoi je pense que la religion est une construction historique et culturelle, qui varie selon les époques, les lieux et les interprétations.

La croyance est-elle nécessaire ? 

Tout d’abord, je pense que la religion n’est pas un critère suffisant pour définir l’identité d’un individu ou d’un groupe, car elle ne rend pas compte de la diversité, de la richesse et de la complexité des réalités humaines. L’identité d’un individu ou d’un groupe n’est pas déterminée par une seule caractéristique, mais par un ensemble de facteurs, tels que la biologie, la psychologie, la sociologie, la culture, l’histoire, la géographie, la politique, l’économie, l’art, la science, etc. Ces facteurs interagissent entre eux, se complètent, se contredisent, se modifient, se renouvellent, et donnent lieu à des identités multiples, dynamiques, évolutives, et parfois conflictuelles. La religion n’est qu’un de ces facteurs, qui ne peut pas prétendre à l’exclusivité ou à la supériorité sur les autres. La religion n’est pas non plus une identité fixe et immuable, mais une identité relative et contextuelle, qui dépend de la façon dont les individus et les groupes se rapportent à elle, la vivent, la pratiquent, l’interprètent, la transmettent, la contestent, ou la rejettent. 

Ensuite, je pense que la religion est une construction historique et culturelle, qui varie selon les époques, les lieux et les interprétations. La religion n’est pas un phénomène naturel, universel, ou éternel, mais un phénomène humain, contingent, ou temporel, qui résulte de l’activité créatrice, imaginative, et rationnelle des hommes. La religion n’est pas non plus un phénomène homogène, mais un phénomène hétérogène, qui présente une diversité de courants, de doctrines, de pratiques et de croyances au sein d’une même tradition religieuse, et qui peut évoluer ou se transformer au fil du temps, sous l’influence de facteurs internes ou externes. 

La religion n’est pas enfin un phénomène indépendant, mais un phénomène dépendant, qui est lié à d’autres phénomènes, tels que la politique, la morale, la science, l’art, etc., et qui peut être utilisé, manipulé, instrumentalisé, ou détourné, à des fins diverses, parfois nobles, parfois ignobles. Pour ces raisons, je pense que la croyance religieuse est une entrave à l’expression pleine et entière de l’humanité, qui est une réalité complexe et plurielle, qui ne se réduit pas à une seule dimension. Je pense que la croyance religieuse limite la capacité des hommes à penser par eux-mêmes, à remettre en question les dogmes, à douter des certitudes, à explorer les possibles, à innover les solutions, à créer les beautés, à respecter les différences, à dialoguer avec les autres, à coopérer avec le monde, à s’épanouir dans la vie. Je pense que la croyance religieuse empêche les hommes de réaliser leur potentiel, de développer leurs talents, de cultiver leurs passions, de satisfaire leurs besoins, de réaliser leurs rêves, de vivre leurs émotions, de jouir de leur liberté, de chercher leur bonheur. Je pense que la croyance religieuse est une négation de l’humanité, qui est une réalité complexe et plurielle, qui ne se réduit pas à une seule dimension.

La croyance n’est pas pas fondée sur des arguments solides

Je vais continuer ma thèse en utilisant des exemples concrets pour illustrer les arguments sceptiques que vous avez mentionnés. Voici quelques exemples : 

Manque de preuves empiriques : Un exemple concret de ce manque de preuves empiriques est le problème du mal, qui consiste à se demander comment concilier l’existence d’un dieu bon, tout-puissant et omniscient avec l’existence du mal et de la souffrance dans le monde. Si dieu existe et qu’il possède ces attributs, pourquoi ne prévient-il pas ou n’élimine-t-il pas le mal et la souffrance ? Les réponses apportées par les croyants à ce problème sont souvent insatisfaisantes ou incohérentes, et ne reposent sur aucune preuve empirique. Par exemple, certains croyants affirment que le mal et la souffrance sont le résultat du libre arbitre humain, mais cela n’explique pas pourquoi dieu permet le mal et la souffrance causés par des causes naturelles, comme les catastrophes, les maladies, ou la mort. D’autres croyants affirment que le mal et la souffrance font partie d’un plan divin mystérieux, mais cela n’explique pas pourquoi dieu ne révèle pas ce plan aux hommes, ou pourquoi il ne choisit pas un plan qui évite le mal et la souffrance. D’autres croyants encore affirment que le mal et la souffrance sont des épreuves ou des occasions de croissance spirituelle, mais cela n’explique pas pourquoi dieu impose des épreuves ou des occasions de croissance spirituelle si inégales et si disproportionnées aux hommes, ou pourquoi il ne leur donne pas les moyens de les surmonter ou de les comprendre. 

Le rasoir d’Occam : Un illustration de l’application du rasoir d’Occam est la théorie de l’évolution, qui explique la diversité et la complexité du vivant par des processus naturels, comme la variation, la sélection naturelle, la mutation, la dérive génétique, etc. La théorie de l’évolution est une explication simple, élégante, et efficace, qui repose sur des preuves empiriques, comme les fossiles, la génétique, la biologie, etc. Elle n’a pas besoin de recourir à l’hypothèse d’un dieu créateur, qui serait une explication plus complexe, plus arbitraire, et moins efficace, qui ne repose sur aucune preuve empirique, et qui soulèverait d’autres questions, comme l’origine, la nature, et le dessein de dieu.

 • Diversité religieuse : Un autre exemple concret de la diversité religieuse est le syncrétisme, qui désigne le mélange ou la fusion de différentes religions ou croyances, qui résulte de contacts, d’échanges, ou de conversions entre des peuples ou des cultures différents. Le syncrétisme montre que la religion n’est pas un phénomène universel, mais un phénomène relatif, qui dépend des contextes historiques et culturels, et qui peut s’adapter, se modifier, ou se transformer, selon les besoins, les intérêts, ou les influences des hommes. Par exemple, le vaudou haïtien est un syncrétisme entre le catholicisme et les religions africaines, qui s’est développé lors de la traite négrière et de l’esclavage, et qui a servi de moyen de résistance, d’identité, et de libération pour les esclaves noirs. Le vaudou haïtien combine des éléments du catholicisme, comme les saints, les prières, ou les rituels, avec des éléments des religions africaines, comme les esprits, les sacrifices, ou la transe. Le vaudou haïtien n’est ni totalement catholique, ni totalement africain, mais il est proprement haïtien, et il reflète l’histoire, la culture, et la société haïtiennes. Le vaudou haïtien est aussi un exemple de la créativité et de la diversité des expressions religieuses, qui ne se laissent pas enfermer dans des catégories rigides ou exclusives, mais qui sont capables de dialoguer, de s’inspirer, et de se renouveler, selon les circonstances et les aspirations des hommes. 

Incohérences dans les textes religieux : les incohérences et la religion vont souvent de pairs, il y a des incohérences dans les textes religieux est la contradiction entre le récit de la création du monde dans la Genèse et les découvertes scientifiques sur l’origine et l’évolution de l’univers, de la terre, et de la vie. Le récit de la Genèse affirme que dieu a créé le monde en six jours, et qu’il a créé l’homme à son image, à partir de la poussière. Les découvertes scientifiques montrent que l’univers a environ 13,8 milliards d’années, que la terre a environ 4,5 milliards d’années, et que la vie a émergé progressivement à partir de molécules organiques, et a évolué par la sélection naturelle. Il y a donc une incompatibilité entre le récit biblique et les faits scientifiques, qui remet en cause la fiabilité et l’autorité des textes religieux. 

Science et explications naturalistes : Si vous avez besoin d'explications, la croyance est souvent la pire des réponses. Un exemple de la supériorité des explications naturalistes sur les explications surnaturelles est la compréhension et le traitement des maladies. Les explications surnaturelles attribuent les maladies à des causes divines, comme la volonté, la colère, ou le châtiment de dieu, ou à des causes diaboliques, comme la possession, la sorcellerie, ou le mauvais œil. Les explications naturalistes attribuent les maladies à des causes naturelles, comme les virus, les bactéries, les parasites, les toxines, les gènes, ou les facteurs environnementaux. Les explications naturalistes sont plus efficaces et plus précises que les explications surnaturelles, car elles permettent de prévenir, de diagnostiquer, et de soigner les maladies, grâce à la médecine, à la pharmacologie, à la chirurgie, à la vaccination, à l’hygiène, etc. Les explications surnaturelles sont moins efficaces et moins précises que les explications naturalistes, car elles se basent sur des croyances, des superstitions, ou des rituels, qui n’ont pas d’effet réel sur les maladies, ou qui peuvent même les aggraver.

En conclusion, j’ai défendu la thèse selon laquelle on ne peut pas être humain et croyant, en montrant que la croyance religieuse est une entrave à l’expression pleine et entière de l’humanité, qui est une réalité complexe et plurielle, qui ne se réduit pas à une seule dimension. J’ai soutenu ma thèse par des arguments sceptiques, qui remettent en question la validité et la pertinence de la croyance religieuse comme fondement de la société. J’ai illustré mes arguments par des exemples concrets, tirés de l’histoire, de la culture. Je reconnais que mon analyse a des limites, et qu’elle ne prétend pas à l’exhaustivité. Je suis conscient que d’autres perspectives et croyances sont possibles, et que le débat sur la religion et l’identité humaine est loin d’être clos. Je souhaite donc ouvrir des perspectives pour des recherches futures ou des actions concrètes, qui permettraient d’approfondir ces questions, et de favoriser le dialogue, le respect, et la tolérance entre les différentes expressions de la foi et de la raison. Je vous invite à réfléchir par vous-même sur ces questions, et à vous forger votre propre opinion, sans vous laisser influencer par les discours dogmatiques ou simplificateurs. 

Je vous invite à vous poser les questions suivantes : Quelle est l’utilité de dieu ? Quel est le sens de la religion ? La religion n’est-elle pas la base de tous les maux de cette terre ? Je vous invite à partager vos réponses, vos réactions, ou vos critiques, dans les commentaires ou par message privé. Je terminerai par une citation du philosophe français André Comte-Sponville, qui résume bien ma pensée : « Je n’ai pas besoin de dieu pour aimer, pour penser, pour agir, pour vivre. Je n’ai pas  Je n’ai pas besoin de dieu pour être humain. »

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].

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Commentaires

  1. Men chyen foure pye nan tchaka

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  2. "Tu as tort Tafa, on ne peut pas être humain et croyant."

    Vous avez dit que Tafa a tort, pourtant votre affirmation est similaire à celle de Tafa et même pire. Tafa a indexé une race et une religion, toi tu as indexé toutes les races et toutes les religions. Cela sous-entend que les croyants ne sont pas des êtres humains, ce qui peut être insultant pour tous les croyants du monde. Tu imagines le niveau de la dinguerie de votre déclaration? Les commentaires qui nient la capacité d'une personne à être à la fois croyante et humaine sont offensants et ne reflètent pas la diversité des expériences humaines. Il est important de respecter les croyances et les identités des autres, même si elles diffèrent des vôtres.

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