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Boubouline vs Gaspard, yon rezime de zen an

  Boubouline vs Gaspard, yon rezime de zen an Banj medya vini ak yon aktivite ‘’pop the ballon’’. E Haititchala te pote k è k pwen esyansy è l depi premye ‘’show’’ la pou ou. Se nan optic sa plizy è ‘’pop the ballon’’ f è t, e rezilta yo te souvan aplodi pa piblik la, men sa konn rive tou ke piblik la, gen k è k ti pwoblem ak patisipan e menm montre sa nan komant è yo f è sou rezo sosyal yo. Koup, ki enterese tout moun nan pa l ò t ke, Boubouline ak Cappuchino. Si gen relasyon ki bati an bl ò k ki kraze, ebyen relasyon sa ki bati avek blad la te bay yon l ò t imaj. Koup la komanse nan f è manje ansanm, Banj medya ede koup la pataje k è k bon bagay yap trav è se ansanm ak nou, koup la tap navige sou lalin jan moun yo konn di a. Nan langaj granmoun yo, si f è w è pa dire, ebyen poste relasyon sou rezo yo pi mal. Ti kras pa ti kras la, koup la komanse retire imaj ke se yon koup kap tande mizik ansanm, kap f è manje ansanm, kap bay ti fl è an piblik, kap menm bay l ò t j è n...

L'habit ne fait pas le Moine mais aide à le reconnaïtre selon le contexte Haïtien...

 



L'habit ne fait pas le Moine mais aide à le reconnaïtre selon le contexte Haïtien...

Nous vivons dans un monde où les jugements se font désormais sur une question d’apparence. La majorité des gens ne voient que ce qui frappe leurs yeux, notre façon de parler, la couleur de nos cheveux, si nous avons des piercings, des tatouages et le plus important, il regarde ce que nous portons et comment nous le portons. Il peut nous juger en un simple coup d’œil, nous aimer ou même nous détester sans même nous connaitre. Ce qui prouve que nos tenus vestimentaires ont un impact sur la perception des gens à notre sujet. Mais les filles ne sont-elles pas les plus victimes ? Surtout dans la société haïtienne.

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La majorité des gens qui vivent en Haïti ont tendance à critiquer les filles plus que les garçons. Je constate habituellement qu’une partie de la société haïtienne pense qu’une fille qui porte une jupe ou une robe dont la longueur dépasse ses genoux, est une fille sage et de bonne famille, habituellement appréciée de tous. Une autre avec un pantalon court ou une jupe courte sera jugée différemment : c’est une dévergondée, une « limenna » dit-on. Une personne qui s’habille souvent en costume : une chemise, un pantalon, est un professionnel. C’est quelqu’un de classe, qui a de l’argent, pense-t-on. Mais ce qui différencie la perception des tenus vestimentaires des filles et ceux des garçons dans la société haïtienne, est la quantité d’harcèlements et de violences psychologiques et physiques faites aux femmes. Je parle en connaissances de cause.

Les filles se font harceler selon les vêtements qu’elles portent. Une robe moulante et courte, ainsi qu’un tee-shirt mettant en valeur leurs seins appellent à la provocation, c’est la majorité des hommes pensent. Mettant une partie du corps en valeur, surtout pour une fille quand il s’agit de son style vestimentaire, est très dangereux, cela dépend de l’endroit où elle vit, de là où elle se rend, de son entourage. Chaque endroit a un style de vêtement acceptable en Haïti, les quartiers populaires acceptent plus de styles vestimentaires qu’un quartier pas trop fréquenté. À force de voir un style, on finit par s’y habituer, en ce qui concerne les quartiers les plus fréquentés. Mais dans les autres quartiers, c’est difficile de circuler sans être juger par presque toute la communauté. Mais pour la question de violence et d’harcèlement, cela peut se produire à n’importe quel endroit, les filles ne sont ciblées partout où elles aillent.

Dans un article écrit par N. Guerra (31 août 2017), du département marketing à Trendhim, elle explique que "Notre apparence et les tenues vestimentaires que nous portons ont un impact sur l’impression que les autres se font de nous." En ce sens, je prends toujours l’exemple d’Haïti, les bonnes et les mauvaises personnes selon la perception des gens, se voient à leurs tenues vestimentaires. Mes parents me voient discuter avec un homme dont sa ceinture de pantalon se trouve sous ses fesses, ils le qualifient de mauvaise personne : un voleur, quelqu’un qui peut commettre un crime, quelqu’un qui n’est pas fiable ; en résumé, j’ai une mauvaise fréquentation.

Qui n’aimerait pas qu’on ait une bonne image de lui ? De ce fait, on prend un style vestimentaire que nous n’aimons pas et qui ne nous convienne pas, afin que les autres puissent avoir une bonne perception de nous. Nous faisons semblant, nous trompons tout le monde, nous affichons une étiquette sur les gens sans même les connaitre, nous sommes faux. Il faut comprendre qu’on ne peut pas avoir la même personnalité, chaque personne est unique, chaque personne a son gout, et chaque personne porte ce qui lui convient. Jean Paul Gaulthier (15 juin 2019) l'a si bien dit : « L’élégance est une question de personnalité, plus que de vêtements. »  Alors, ne nous basons pas seulement sur le style vestimentaire pour connaitre l’identité des gens. Soyons nous-mêmes !


Sherby Ladgé PETION

Étudiante en Gestion des PME | UNIQ


 

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