Passer au contenu principal

En vedette

Guide pour les candidats intéressés par la Faculté des Sciences Humaines (FASCH)

  Guide pour les candidats intéressés par la Faculté des Sciences Humaines (FASCH) 1.Historicité FASCH a été fondée le 19 juin 1974, grâce à Salomon Pierre-Louis, membre de l'équipe Duvalier. La FASCH est l'une des plus grandes institutions en sciences humaines et sociales respectées de l'Université d'État d'Haïti (UEH) et des Caraïbes. Depuis sa création, il a formé des milliers d'étudiants dans des disciplines importantes et a offert des opportunités de carrière à l'étranger. 2.Vue d'ensemble de la Faculté La FASCH offre des programmes de licence dans quatre disciplines majeures : Sociologie, Communication Sociale, Psychologie, et Travail Social. Elle abrite également un programme de maîtrise en Population et Développement (MAPODE), qui fonctionne au sein du Centre en Population et Développement (CEPODE). Avec un effectif de 36 professeurs à temps plein, la faculté accueille chaque année plus de 300 étudiants par le biais de deux concours d...

Un étudiant du CEDI fait le point sur la création de l'Agence Nationale d'Intelligence ( ANI)

 

Un étudiant du CEDI fait le point sur la création de l'Agence  Nationale d'Intelligence  (ANI)

 

La création de l’Agence Nationale d’Intelligence (ANI) par décret paru au numéro spécial du journal officiel de la République ‘’ le Moniteur’’ en date du 26 novembre 2020, constitue un acte de répression, de représailles et de dissuasion à toute éventuelle mobilisation populaire contre le gouvernement de Jovenel Moïse- Jouthe Joseph

Dans l’arène politique haïtienne, les événements se suivent et se précipitent. Avant qu’on prenne le temps de comprendre une situation, elle disparait pour laisser place à une autre encore plus incompréhensible. Peu après sa prise de fonction en tant que président de la République d’Haïti, Jovenel Moise se voit dans l’obligation d’embrasser une tâche qui n’était pas dans ses attributions qui est de réfléchir continuellement aux assauts de l’opposition politique composée d’hommes et de femmes avides de pouvoir. Ces derniers qui ne veulent toujours pas digérer son élection au pouvoir,  lancent incessamment des mouvements de mobilisations populaires en vue de le destituer au pouvoir. Ce qui génère une grave crise politique mettant davantage en péril le destin du peuple haïtien.

Vaines tentatives, dirait-on puisque depuis les événements de 6, 7 et 8 juillet de 2018, passant par les trois mois de lockdown de 2019 , on ne trouve toujours pas encore les mécanismes pouvant expliquer la présence du président au pouvoir aujourd’hui. Certains s’appuient sur le support de l’international au président, d’autres croient que le pouvoir en place dispose de plus de stratégies que l’opposition politique tenant compte des failles criantes dont elle fait preuve.

Ne sachant plus à quel saint se vouer et après avoir essuyé tous les recours : les émeutes de 6, 7 et 8 juillet, le lockdown susmentionnés, les récurrentes manifestations populaires et autres. Ils exigent sans condition aucune le départ pur et simple du locataire du Palais national, ils s’attaquent pour l’heure à la durée du mandat de celui-ci, proposant en guise d’alternative une transition pouvant conduire à de nouvelles élections honnêtes et crédibles d’un nouveau gouvernement. Ce dernier qui ne s’est jamais laissé faire et qui ne compte pas négocier son mandat, recoure à la création par décret d’une agence d’intelligence dénommée Agence d’Intelligence Nationale (ANI), paru au journal officiel de la République’’ Le Moniteur’’ en date du 26 novembre 2020.

Il faut rappeler que depuis la caducité du parlement constaté par lui en début d’année, soit le deuxième lundi de janvier 2020, le Président ne dirige le pays que par des décrets surprenants. On se lève un beau matin et…pile, un décret portant la création tantôt d’un conseil électoral provisoire, tantôt d’une commission indépendante pour l’organisation des élections ou pour autre chose comme c’est le cas pour l’Agence d’Intelligence Nationale (ANI). Et la préoccupation générée par cette décision est bien grande.

Car à bien lire les articles insérés dans le décret portant sa création, on réalise qu’il y a de quoi à s’inquiéter. Sa création se révèle un acte de répression, de représailles et de dissuasion à toute éventuelle mobilisation populaire ou à tout acte de terrorisme, lit-on dans ses prescrits, et dérives sectaires portant atteinte à la sûreté de l’Etat, à l’intégrité du territoire ou à la non- permanence des institutions de la République…

Clique sur ce lien si toi aussi tu veux publier ton article sur haititchala.com : InfoPUBLICATION

Cette agence est créée pour comble avec prétention de délégation de pouvoir de manière illimitée aux agents qui la composent. Ils n’ont de compte à rendre à personne sinon qu’au chef de l’Etat lui-même et sont intouchables dans l’exercice de leurs fonctions. Les articles 43, 44, 48, 49, 53, 55, 62, 67, 68 et 73 constituent entre autres, un témoignage vivant aux pouvoirs non-stop consacrés à celle-ci.

Il est clair que l’absence d’un Parlement fonctionnel et l’émission de ces différents décrets lui confèrent plus de pouvoir et de marges de manœuvre qu’il n’a jamais eu. Par conséquent, on est obligé de remettre en question la base démocratique sur laquelle Haïti tente depuis une trentaine d’années de fonder. Cela constitue, à mon humble avis, une entrave au régime démocratique instauré dans le pays depuis les années 1986. De là étant, on se demande quelles sont les vraies intentions de Jovenel Moïse ? N’est-on pas en train de revenir à l’ancienne où les régimes totalitaires faisaient leur chimérique empire au détriment d’un peuple qui patauge dans son sort ? Et puisqu’on va de décret en décret, quel en sera le prochain et de quoi sera-t-il traité cette fois ?

A l’Horizon du 7 février 2021, les inquiétudes et les incertitudes s’accumulent. La vie politique haïtienne en plus d’être décriée n’est pas équilibrée et cela s’annonce effroyable. En tant que citoyen responsable et jeune volontaire pour une société convergée vers le développement, je prône pour un accord politique de bonne foi, afin d’éviter le chaos et un bain de sang aucunement bénéfique pour le pays et pour l’avenir de ses fils. Car, nous rêvons d’un pays où il fait bon de vivre, où tout le monde peut s’assoir autour d’une seule et même table pour discuter et trouver des solutions à tous les maux dont souffre notre société.

E pou sa fòk nou Pare !

Duckens Larose

étudiant en Sciences Politiques

duckenslarose45@gmail.com

509-4697-4573

Articles recommendés : 

La police nationale d'Haïti(PNH) à la dérive ( partie II)

La stratégie des politiciens haïtiens pour assassiner la jeunesse,

 Dossier Dorval, 7000 us pour des étudiants de la FDSE,

 

Télécharger gratuitement ce guide
du postulant en écrivant ce numéro par whatsapp:

+509 41361504


Clique sur ce lien si toi aussi tu veux publier ton article sur haititchala.com : InfoPUBLICATION

-- 

VWA TOUT MOUN KONTE !
Restons connectés 

Commentaires

Messages les plus consultés